De mon île, on voit passer les alizés. Moi, sur le versant nord du volcan, je hume, j'attrape et je jette sur la toile ce qui passe. La table est prête. Je vous invite.
Tiens, je suis motivé pour commenté, moi, aujourd'hui.<br />
<br />
Et puis non, c'est juste pour dire bravo.<br />
<br />
Donc bravo.<br />
<br />
Cher Myrose du bon du monde en bleu (parait-il), bravo.<br />
<br />
C'est.
P
Papi Yon
08/04/2008 04:05
Les souvenirs abondent<br />
et nous saoulent.<br />
Les souvenirs vagabondent<br />
et passent comme l'eau qui coule.<br />
<br />
Oh lala, ces instants passés qui, aux lieux, comme l'eau, ne peuvent s'accrocher.<br />
<br />
Quand je serais un homme, je serais capitaine.<br />
Capitaine sur un radeau vert et blanc...<br />
Radeau perdu et les souvenirs me viendront tantôt par enbrums tantôt par paquets de mer.<br />
<br />
Oui. Mais pour l'instants je suis sur le bord de ma rivière et je regarde s'écouler les flots passionnés. Je ne sais pas nagé.<br />
<br />
Je bois la tasse<br />
et la nuit sous les astres,<br />
je suis saoul.<br />
<br />
Et pour éviter tout désastre,<br />
je repars à la ville<br />
loin de ma rivière<br />
et de la nature bleue vert.<br />
<br />
Je retourne vers le béton-frontière,<br />
vers le béton-barrières<br />
le béton-estuaire,<br />
loin de l'eau qui, aux lieux, ne s'accroche.<br />
<br />
(Merci Myrose pour ton magnifique petit texte. Je m'excuse d'avoir mis tant de temps à à caler à la suite les qques mots que voici. Merci encore.)
C
charles
28/03/2008 04:15
bah t'es sur la photo, en bleu republicain...
M
myrose
23/03/2008 20:21
Travail, famille,<br />
Partir!<br />
Fuser pour s'enfuir, filer,<br />
au fuseau les horaires<br />
et sauve qui peut la Terre!<br />
<br />
Le ciel sur le dos,<br />
hélices élance-pierres,<br />
photographie de peau, paupières d'ailleurs<br />
et planisphère en plan...<br />
<br />
Regalber le chemin, s'acheminer,<br />
se prendre en mains<br />
et sur l'air du tralala, en place dans l'agenda,<br />
ajourner la mort, emboucher la vie,<br />
l'embaucher sans remord<br />
et par là même y séjourner.<br />
<br />
Apatrides en aparté,<br />
clopin-clopant, éclopés...<br />
N'écopez plus, pour un oui pour un rien<br />
mais pour toujours voyez votre parterre astré et,<br />
à vos marques en feu<br />
prêts, partez!<br />
<br />
Le passé est brouillé,<br />
le présent s'en débrouille<br />
mais l'avenir est louche comme tout :<br />
Lambeaux de soi et d'entre tous<br />
languissant vers demain.<br />
<br />
Le bonheur est trop bien rangé<br />
alors désordonnez-vous!<br />
<br />
Répandez-vous, nature avec<br />
sur l'hôtel de l'estime et des poings cardinaux<br />
debout sur tous les sols :<br />
Aiguilles des cadrans solaires.<br />
<br />
<br />
Ascenseurs d'horizons sociaux<br />
sortez vos mains de nos poches<br />
et hissez hauts!<br />
<br />
Hissez hauts l'azure,<br />
et les nuées de foules,<br />
sûres de rien mais la vie,<br />
scandée, chantée,<br />
en levée de briquets<br />
et au feu les papiers!<br />
<br />
Les prisons qui brûlent, les prisons qui brûlent.<br />
Au feu les papiers<br />
et les prisons: Brûlons les!